La start-up israélienne de cybersécurité Wiz a refusé une offre d’acquisition de 23 milliards de dollars de Google, choisissant plutôt de se concentrer sur une introduction en bourse. Fondée en 2020 par Assaf Rappaport, Ami Luttwak, Roy Reznik et Yinon Costica, Wiz s’est rapidement imposée comme un leader en cybersécurité.
Une offre pourtant alléchante
Et c’est peu de le dire ! Cette offre, presque deux fois supérieure à la valorisation de Wiz en mai dernier, aurait été la plus importante acquisition de l’histoire de Google. Pourtant, les fondateurs de Wiz ont préféré poursuivre leur propre voie, avec pour objectif de générer un revenu récurrent annuel d’un milliard de dollars dès l’année prochaine. Wiz génère actuellement environ 500 millions de dollars de revenus récurrents annuels et vise une introduction en bourse dans les années à venir. Les solutions de cybersécurité de Wiz utilisent l’intelligence artificielle pour détecter et éliminer les risques critiques sur les plateformes cloud telles que Amazon Web Services, Microsoft Azure et Google Cloud. Cette technologie est très prometteuse dans un environnement où les cybermenaces sont de plus en plus sophistiquées.
La peur d’une procédure antitrust
Alphabet, la société mère de Google, avait espéré que cette acquisition renforcerait sa position sur le marché des services cloud, où elle est en concurrence avec de grosses entreprises telles qu’Amazon et Microsoft. L’acquisition de Wiz aurait suivi celle de Mandiant pour 5,4 milliards de dollars en 2022. Malgré l’attrait financier de l’offre de Google, Wiz a choisi de maintenir son indépendance et de se concentrer sur ses propres objectifs de croissance. En 2023, Wiz a atteint 350 millions de dollars de revenus récurrents annuels et prévoit d’atteindre le milliard de dollars dans un avenir proche. C’est un objectif public avoué par l’entreprise israélienne. Pour atteindre ce fameux objectif, Wiz possède déjà une clientèle de choix, car parmi eux figurent déjà des géants du secteur technologique : Amazon, Microsoft et Google. Le refus de l’offre d’Alphabet par Wiz s’explique en partie par les préoccupations liées à une éventuelle procédure antitrust qui pourrait retarder ou bloquer l’acquisition.
La bourse et la vie
En choisissant de rester indépendante, Wiz a préféré éviter tout frein qui pourrait arriver dans le futur : une procédure antitrust aurait été un ralentissement dans la quête de grandeur de l’entreprise. Un avenir incertain n’est jamais bon ! Les fondateurs de Wiz, qui détiennent chacun environ 9% de l’entreprise, sont soutenus par des investisseurs de renom tels qu’Index Ventures, Sequoia Capital et Thrive Capital.
Finalement, en choisissant de se focaliser sur son futur en bourse, la valeur de Wiz a certainement déjà pris de l’ampleur avant même son introduction ! Quand une entreprise comme Google s’intéresse à vous, forcément, votre entreprise prend de la valeur aux yeux des investisseurs. Wiz a pleinement confiance en ses capacités pour le futur…